Hygiène et Ergonomie

L'activité physique englobe diverses actions telles que se déplacer, transporter, soulever, bouger, tirer, pousser et actionner. Une pratique adaptée est reconnue bénéfique pour la santé physique, psychique et mentale individuelle ainsi que pour la santé publique. En revanche, l'inactivité physique représente un risque majeur de dégradation sanitaire émergent. Les activités physiques au travail sont souvent marquées par la pression temporelle, la répétitivité, des niveaux d'efforts et des gestes contraints, en opposition à une activité physique bénéfique pour la santé. Malgré les avancées technologiques facilitant les tâches pénibles, l'activité physique au travail demeure une cause principale d'accidents du travail, de maladies professionnelles et d'inaptitudes. Elle génère fréquemment fatigue et douleurs, altérant la qualité du geste professionnel, augmentant le risque d'erreurs et contribuant aux accidents traumatiques, cardiovasculaires ainsi qu'aux troubles musculosquelettiques (TMS) comme les lombalgies. 30 % des arrêts de travail sont causés par un TMS. La durée d'un arrêt de travail pour un accident lié au dos est en moyenne de 2 mois. Ces troubles coûtent à la société environ 2 milliards d'euros par an, dont la moitié est attribuée aux problèmes de dos. En outre, les TMS et le mal de dos sont responsables de la perte de 22 millions de journées de travail chaque année. Les risques associés à l'activité physique au travail dépendent de facteurs individuels, environnementaux, physiques et psychosociaux, ainsi que de l'organisation du travail. La prévention de ces risques nécessite l'engagement de l'entreprise dans des actions structurées, incluant la mise en place de moyens, d'outils et de méthodes spécifiques. Elle implique également la gestion continue de ces actions et leur évaluation régulière à toutes les étapes de leur mise en œuvre. À l'issue de la formation, les apprenants seront capables de :

Les arrêts cardiaques subits entrainent chaque année en France près de 50 000 décès. Plus de 70% de ces accidents surviennent à domicile, le reste sur la voie publique ou dans des lieux publics. Une grande partie d’entre eux a lieu devant des témoins qui le plus souvent ne savent pas pratiquer des gestes adaptés. Le décret du 4 mai 2007 autorise les personnes qui ne sont ni secouristes diplômés ni professionnels de santé à utiliser un DAE, compte tenu de la simplicité et de la sécurité de leur utilisation. En effet, ces appareils ne délivrent un choc électrique que s’il est nécessaire et ne choquent que les fibrillations ventriculaires. L’installation de ces défibrillateurs est en voie de généralisation dans les lieux publics ou recevant du public (centres commerciaux, installations sportives, …), mais aussi dans des lieux privés (entreprises, immeubles, …). Si réglementairement aucune formation n’est obligatoire pour utiliser un DAE, il est néanmoins recommandé qu’une information rapide de l’utilisation du matériel et des gestes de base de la réanimation cardio-pulmonaire soit proposée à la population. Cette initiation doit être courte et délivrer des messages simples portant sur les trois actions à entreprendre : Alerter, Masser, Défibriller.