Conduire une réunion en bon orateur

En tant que professionnel de la relation d’aide depuis une quinzaine d’année, j’ai observé que la majorité des personnes que j’accompagnais étaient soumises à des pressions internes et externes de changement au niveau de leurs comportements, de leurs relations, de leurs situations, de leurs façons de penser, de leurs croyances ; qu’elles étaient soumises à la pression d’être performantes à tout prix, de s’améliorer en permanence voire même soumise à la pression de s’arrêter, de se poser, de prendre soin d’elles. Ces pressions, je les repère notamment lorsque la personne s’exprime en employant des opérateurs modaux : devoir (je dois, je ne dois pas), falloir (il faut, il ne faut pas), vouloir (je veux, je ne veux pas), pouvoir (je peux, je ne peux pas). Quand bien même il y avait une vraie demande de changement, au final cette dernière était mue par l’un de ces opérateurs modaux. Certains professionnels vont jusqu’à inviter les personnes à changer la formulation de leurs phrases pour essayer de rendre la pression de ces opérateurs moins fortes. Comme par exemple, au lieu de dire « il faut/ je dois changer », dire plutôt « il est important pour moi de changer ». Mais, même si la formulation change, en réalité la pression est toujours là, tapie dans l’ombre s’exerçant dans l’inconscient. Cette pression est le fruit de l’Ego. Il est missionné pour nous conduire inconsciemment et de manière automatique dans l’unique but d’assurer notre survie. Quoi de plus évident que cela dans un monde en constante mutation où il nous faut survivre plutôt que vivre, nous sur-adapter plutôt que de nous adapter, muter en permanence pour ne pas disparaître et continuer à faire partie de l’humanité. D’une humanité qui ne cesse de désirer toujours plus, de vouloir toujours plus, d’aller toujours plus vite et plus loin. Alors je m’aperçois en effet que la personne change mais elle le fait sous la pression de son Ego et de l’ego des autres. Le changement est bon, bien et beau mais s’agit-il d’un changement essentiel, d’un changement de l’Essentiel ? Se pose pour moi ici la question de l’écologie dans mon accompagnement pour moi et pour l’autre. Qui accompagne et qui est présent avec ce client ? Mon être véritable ou mon Ego ? Ma compétence de professionnel de la relation d’aide ne serait-elle pas finalement un instrument au service de nos Egos respectifs ? Et ce désir de vouloir aller mieux, de réussir, d’être heureux, de gagner sa vie, d’avoir plus d’argent, d’être en paix, n’est-il pas le désir de l’Ego ? Et c’est bien là le problème, me semble-t-il, que nous rencontrons quand nous accompagnons une personne au changement. Très souvent, quand il y a pression, il y a opération de l’Ego. Et cela a pour conséquence de faire naître soit une résistance, soit une illusion de changement, soit les deux, et ce quand bien même le changement est voulu et bon en apparence. De nombreux changements ne sont pas pertinents et ne durent pas. Et les clients retrouvent leur problématique première souvent amplifiée quand l’Ego est aux commandes. Un exemple flagrant est la pression de peser un poids idéal et les innombrables régimes qui existent pour cela avec le fameux effet yoyo. C’est en étant confronté à cette problématique de la résistance et de l’illusion dans mes accompagnements, mais aussi dans ma vie personnelle, que j’ai su, lorsque je l’ai rencontré, que l’ennéagramme nous offrait un véritable chemin de transformation et de désillusion de soi et sur soi durable et pertinent. Pour avoir expérimenté et observé la différence d’un accompagnement avec et sans l’Ennéagramme, je pense que ce modèle apparaît comme une solution adaptée à la problématique exposée ci-avant. Il nous offre une description très précise de la psyché humaine permettant de prendre en compte les 9 principales résistances et illusions auxquels nous sommes confrontés dans nos accompagnements. Il devient un garde-fou à nos Egos et favorise la construction d’un chemin précis d’évolution et de transformation. Aussi la formation de Maître-Praticien Ennéagramme nous donne une cartographie psychologique détaillée et pertinente pour que nous soyons capables, pour nous et pour nos clients, d’élaborer et mettre en œuvre un plan d'action personnalisé de transformation prenant en compte les résistances et les illusions de chaque profil.

Toute organisation, qu'elle soit privée, publique ou associative, peut un jour être confrontée à une crise. Une situation certes peu agréable, mais qu'il convient de considérer avec beaucoup de sérieux. Une crise mal gérée peut en effet entraîner des conséquences graves, voire dramatiques, sur votre organisation. Afin d'éviter un scénario catastrophe, il est important de mettre en place une communication de crise rapide et efficace. Pour ce faire, un seul mot d'ordre : l'anticipation. Si la nature de la crise est évidemment impossible à prévoir, il est en revanche possible de mettre en place, en amont, une stratégie qui permettra à l'organisation de gérer au mieux sa communication en cas de perturbation. L'objectif d'une communication de crise est de minimiser les risques liés à ce « bad buzz » et d'éviter que celui-ci ne se reproduise dans le futur.