MEDEO FORMATION

Les maladies cardiovasculaires représentent en France 400 morts par jour, 2.2 millions de patients en Affection Longue Durée (ALD), 20 millions de personnes à risque cardiovasculaire, et 20 milliards d’euros de dépenses annuelles. Insuffisance cardiaque, maladie coronarienne et infarctus, hypertension artérielle, troubles du rythme, risque thrombo-embolique sont les principales pathologies concernées. Ces pathologies nécessitent souvent la prise d’anticoagulants avec tous les risques inhérents à ces molécules. Ces pathologies ont également un dénominateur commun dans les stratégies thérapeutiques : celui du nécessaire contrôle des facteurs de risques par le maintien d’un équilibre tensionnel, d’une alimentation équilibrée, la gestion du poids, le sevrage tabagique, et la pratique régulière d’une activité physique. Le rôle infirmier est multiple et il sollicite toutes les dimensions des soins infirmiers. Le dépistage des risques liés aux anticoagulants, l’éducation et la prévention occupent une place majeure dans la prise en charge de ces pathologies. La traçabilité et la coordination sont tout particulièrement importantes dans le suivi des anticoagulants.

La transition inclusive en cours dans le secteur social et médico-social entraîne des effets notoires dans les accompagnements et les pratiques. A ce titre, l’autodétermination et le pouvoir d'agir suscitent un intérêt croissant ces dernières années dans le champ du handicap. En effet, ces facteurs sont devenus incontournables dans la notion d'inclusion notamment parce qu’elle engage une amélioration considérable de la qualité de vie des personnes et de leur participation sociale et sociétale. Être accompagné en établissements, services sociaux ou médico-sociaux ne permet pas toujours à ce pouvoir d’agir d’advenir, pas sans quelques moyens facilitateurs apportés par les professionnels accompagnants. Comment aider les personnes en situation de handicap à faire leurs propres choix ? Comment leur permettre de faire leurs propres expériences et d’en tirer un savoir leur permettant d’agir directement sur leur vie ? La visée professionnelle principale de cette formation est de fournir aux professionnels à la fois des modèles de compréhension de l’auto-détermination, des outils d’évaluation ainsi que des éléments de réflexion autour des postures professionnelles qui vont favoriser l’auto-détermination et le pouvoir d'agir.

Le dictionnaire Le Robert définit l’autonomie comme le « droit de se gouverner par ses propres lois » ; la définition renvoie également aux concepts d’indépendance et de liberté. D’un point de vue philosophique, l’autonomie est le « droit pour l’individu de déterminer librement les règles auxquelles il se soumet ». Qu’en est-il lorsque l’on confronte les concepts et la réalité ? Chacun souhaite conserver son autonomie, décider pour lui-même, et enfin, demeurer chez lui cependant, le handicap et/ou le vieillissement peuvent surgir, plus ou moins subitement, ou de façon très progressive, et remettre en question ces aspirations légitimes. Se posent alors des questions très pragmatiques : Comment faire pour continuer à vivre dans mon domicile, et ne pas être contraint d’intégrer une institution ? Cette capacité, ce droit à revendiquer mon autonomie peut-il être remis en cause ? Par qui ? Selon quels critères ? Et enfin, qui va décider de mon sort ? Aurais-je le droit, si ce n’est l’opportunité, de contester ce que l’on me propose (m’impose) ? Au-delà de ces questionnements qui relèvent plus de la personne handicapée et/ou vieillissante (et de ses proches…), comment les professionnels de la prise en charge peuvent-ils repérer (anticiper) la perte d’autonomie, et comment peuvent-ils l’accompagner ? Cette formation vise, d’une part, à sensibiliser les professionnels aux questionnements cités et d’autre part, à leur transmettre des pistes et des outils afin de les aider à repérer et accompagner une perte d’autonomie.

Cette action de formation a pour objectif de permettre aux responsables du secteur de l'aide à domicile d'être sensibiliser à l'intervention adaptée auprès des personnes en situation de handicap. Spécialement construite pour les RC-SAD, cette formation permettra d'actualiser les connaissances acquises en formation et de procéder à une mise à jour du contexte légal et réglementaire en matière d'accueil de la personne en situation de handicap.

Les maladies neuro dégénératives se caractérisent par la perte progressive de neurones dans les régions plus ou moins localisées du système nerveux , entrainant des complications cognitives , motrices ou perceptives . A terme, elles peuvent conduire à la mort. Aujourd’hui en France , plus d’1,1 million de personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées, 200 000 français sont atteints de Parkinson et la sclérose en plaques quand à elle touche 115 000 personnes. Cela constitue un défi pour le système de santé et la politique de recherche. Ces pathologies causent pour les malades et leur entourage des bouleversements majeurs. Leur prise en charge nécessite des connaissances et des compétences spécifiques afin d’améliorer et d’adapter notre posture professionnelle. La formation apparait alors indispensable pour les infirmiers afin d’assurer la meilleure prise en soins possible.

La mise en place d'un groupe d'analyse de pratiques est principalement dédiée aux professionnels évoluant dans les secteurs sociaux, médico-sociaux ou éducatifs , même si cette méthode peut s’appliquer en réalité à presque toutes les professions. Les professionnels des domaines de la petite enfance, de la protection de l’enfance, sont particulièrement concernées et ont un besoin indispensable d’analyser les pratiques professionnelles et d'avoir recours à de la supervision d'équipe de façon régulière. La nécessité de prendre du recul sur son activité pour mieux l’appréhender est universelle. En termes de résultats concrets et mesurables, l’analyse des pratiques professionnelles favorise la cohérence et l’harmonisation des pratiques d’une équipe qui va construire, au cours des séances, de nouveaux modes d’organisation des échanges interpersonnels. Elle permet également de prévenir les risques psycho-sociaux-professionnels par le fait d'offrir un espace où déposer les difficultés ou situations complexes rencontrées dans le quotidien professionnel. Apparaitront après coup, au sein des instances de travail en équipe, une redéfinition des règles d’échanges, une production conjointe d’une identité de groupe et une production de méthodologie d'analyse de situations qui permet d'inscrire la démarche clinique dans l'accompagnement du quotidien. La formation orientera également ses réflexions autour de la posture professionnelle du travail social : comment vivre avec ma vie professionnelle et non pas malgré elle ? La pratique est encadrée par un expert de la discipline analysée, ayant la qualité de prestataire externe à l’entreprise.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : « La santé sexuelle est un état de bienêtre physique, émotionnel, mental et social en matière de sexualité, ce n’est pas seulement l’absence de maladie, de dysfonctionnement ou d’infirmité. La santé sexuelle exige une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité d’avoir des expériences sexuelles agréables et sécuritaires, sans coercition, ni discrimination et ni violence. Pour atteindre et maintenir une bonne santé sexuelle, les Droits Humains et Droits sexuels de toutes les personnes doivent être respectés, protégés et réalisés ». La première Stratégie nationale de santé sexuelle 2017-2030 a été lancée en 2017. Elle définit à l’horizon 2030 les grandes orientations nationales, partagées au niveau interministériel, en faveur d’une meilleure santé sexuelle. La stratégie nationale de santé sexuelle investit le champ de la santé sexuelle et reproductive sous un angle global et positif et dans un cadre partagé au niveau interministériel. Ses orientations stratégiques 2017-2030 s’articulent autour des grandes priorités. Afin d’améliorer la prise en charge des personnes dans le domaine de la sexualité, il est essentiel de fournir aux professionnels de santé, notamment ceux de premier recours, un socle commun de connaissances scientifiques, de compétences psycho-sociales et juridiques sur ces sujets, ainsi que sur les caractéristiques et les besoins spécifiques des populations les plus vulnérables ou les plus exposées. L’infirmier est un professionnel de premier recours, et se trouve à devoir accompagner des patients. Cette action de formation permettra aux IDE de réaliser une actualisation des connaissances et l’apprentissage de nouveaux concepts dans le cadre la santé sexuelle, afin de promouvoir l’accompagnement, améliorer le dépistage et l’orientation des patients dans le parcours de soins

Cette action de formation cognitive sur les patients porteurs de plaies pris en charge par l’infirmier(e) au lit du patient. L’évaluation d’une plaie est donc la première étape du soin. Grace au droit de prescription des dispositifs médicaux, l’infirmier(e) a toute autonomie dans le choix et la conduite du protocole de soin. L’observation, l’évaluation, connaître les différentes classes des pansements, le choix et la mise en place des dispositifs adaptés, les soins éducatifs, la coordination, la prise en charge de la douleur et la traçabilité sont au cœur des compétences développées par l’infirmier(e). Devant le nombre incalculable de pansements existants sur le marché, le choix peut rapidement devenir complexe. Il en va que les professionnels de santé ont donc tout intérêt à devenir experts en plaies chroniques, afin d’être autonomes et responsables de leurs choix tout en maîtrisant les couts de santé. D’autant que ce n’est qu’en assurant une prise en charge globale du patient que l’on pourra, dans certains cas, véritablement réussir une cicatrisation optimale. Ce programme a pour objectif de faire évoluer et de sécuriser les pratiques professionnelles en soins infirmiers dans la prise en charge du patient porteur de plaies chroniques.

L'accompagnement d'une personne en situation de handicap nécessite des connaissances afin de répondre au mieux aux besoins en lien avec le handicap associé ou non à une pathologie. Accompagner une personne en situation de handicap au domicile nécessite non seulement un connaissance des différents types de handicap et leur conséquences, mais également une adaptabilité de la part des professionnels intervenants au sein du lieu de vie. En effet, accompagner la personne dans un contexte médicalisé ou non hors d'un établissement peut s'avérer complexe. Cette action de formation permettra aux intervenant du secteur de l'aide à domicile d'appréhender les différents types de handicap, leurs conséquences afin d'intervenir de façon adaptée afin de répondre aux besoins de compensation. Cette formation permettra également une réflexion sur sa pratique professionnelle dans le but de l'améliorer et (re)mettre du sens dans les accompagnements réalisés.

La santé numérique est « l’application des technologies de l’information et de la communication (TIC) à l’ensemble des activités en rapport avec la santé » (Fondation de l’Avenir). Ceci regroupe principalement un ensemble de solutions à destination des usagers (optimisation du parcours, télésanté, thérapies numériques, communication et information, accompagnement à la perte d’autonomie et au handicap...) et de solutions à destination des professionnels et/ou des organisations de soins (aide au diagnostic, outils de gestion, télésanté, communication et partage, information et formation, sécurité et traçabilité...).

L'accompagnement de personnes, la prise en charge des patients et plus globalement de personnes en situation de vulnérabilité s’appuient sur l'intervention d'acteurs aux compétences multiples et complémentaires. A tout niveau, et plus particulièrement aux différentes interfaces, le risque est important et évolutif. Si dans quelques situations, ce risque peut être acceptable, dans de nombreux cas, des évènements indésirables (EI) surviennent. L'institution ou le service doit ainsi mettre en place une organisation permettant de repérer, recenser et analyser ces différents événements. Cette formation permettra de mobiliser les équipes sur le traitement des EI au sein de la structure afin d’impulser une culture de prévention des risques dans les pratiques, pour une meilleure sécurité des personnes accompagnées. Cette formation permet également d'être en conformité avec le nouveau projet de Référentiel d’Évaluation de la Qualité HAS.

Certificateur : Ministère du travail, du plein emploi et de l'insertion Date d'enregistrement de la certification : 20/05/2023 Qu'est-ce que le métier d'Assistante de Vie Aux Familles (ADVF) ? L'ADVF contribue au bien-être des personnes au sein de leur foyer en respectant leur dignité, leur intégrité, leur vie privée et leur sécurité. Pour permettre aux personnes âgées ou malades ou aux personnes en situation de handicap, de maintenir leur autonomie et de continuer à vivre à domicile, l'ADVF les aide en mettant en oeuvre les gestes et techniques appropriés dans le respect de l'intimité et l'écoute de la personne. Il assure la garde d'enfants vivant à domicile Quelles sont les principales qualités pour être ADVF ? Avoir un réel intérêt pour intervenir dans le quotidien des personnes Savoir faire preuve de bienveillance, d'écoute, de patience et de discrétion Le titre professionnel ADVF est reconnu par les professionnels pour son caractère opérationnel et sa polyvalence vis-à-vis des publics variés : enfants, familles, personnes âgées, personnes en situation de handicap

Le diabète est une pathologie chronique présentant un enjeu de santé publique en raison de sa fréquence et de ses complications. En France, en 2020, plus de 4 millions de personnes étaient traitées pharmacologiquement pour un diabète (dont 96% en Affection de Longue Durée - ALD). C'est une pathologie fréquente chez les personnes âgées (50 % des personnes diabétiques ont plus de 65 ans) et est en constante augmentation. Être en mesure de prendre en charge de manière pertinente une personne diabétique nécessite de connaître le fonctionnement du diabète, ses conséquences possibles et leur prévention. Cette formation permettra aux participants d’améliorer leurs connaissances sur cette pathologie et de bénéficier d’un savoir actualisé.

L’attestation de formation aux gestes et soins d’urgence de niveau 2 est destinée aux professionnels exerçant une des professions de santé mentionnée dans la quatrième partie du code de la santé publique et aux étudiants inscrits dans une université, une école ou un institut de formation préparant à l’obtention d’un diplôme en vue de l’exercice de l’une de ces professions de santé. Cette attestation est également ouverte aux personnes titulaires du diplôme d’État d’Accompagnant Éducatif et Social, mentionné à l’article R. 451-95 du code de l’action sociale et des familles Cette attestation est obligatoire pour certaines professions de santé (les techniciens de laboratoires, les personnels de laboratoire titulaires du certificat de préleveur, les Auxiliaires ambulancier et ambulancier…). L'objectif est de prendre en charge une urgence médicale, en utilisant des techniques non invasives en attendant l'arrivée de l'équipe médicale de réanimation.

Avec près de 4 millions de personnes atteintes de maladies cardio-neuro-vasculaires, plus de 3,3 millions de personnes sont traitées pharmacologiquement pour diabète (90% de type 2), 12 millions de personnes pour hypertension artérielle. Cette action de formation est destinée aux infirmiers-ières, et a pour objectif de faire évoluer et de sécuriser les pratiques professionnelles en soins infirmiers dans la prise en charge du patient notamment le renforcement du repérage du risque cardio-vasculaire. Cette formation permettra d’améliorer les pratiques professionnelles, l’analyse, la réflexion, l’amélioration de la pertinence des soins et la prévention des complications. Nous aborderons le dépistage, la coordination l’adaptation du traitement, l’enseignement et l’éducation thérapeutique et ainsi réduire la prévalence des complications. Cette démarche inclue la prise en charge globale du patient (prévention, surveillance et éducation) et la coordination des intervenants en s’appuyant sur le dossier de soins infirmiers et la réévaluation de ces pratiques.

D’un point de vue philosophique, l’autonomie est le « droit pour l’individu de déterminer librement les règles auxquelles il se soumet ». Qu’en est-il lorsque l’on confronte les concepts et la réalité ? Comment vieillit-on aujourd’hui ? Quel est l’impact sur nos capacités cognitives ou psychologiques ? Comment s’inscrire dans cette dynamique préventive ? Se posent alors des questions très pragmatiques : Comment faire pour continuer à vivre dans mon domicile, et ne pas être contraint d’intégrer une institution ? Cette capacité, ce droit à revendiquer mon autonomie peut-il être remis en cause ? Par qui ? Selon quels critères ? Et enfin, qui va décider de mon sort ? Aurais-je le droit, si ce n’est l’opportunité, de contester ce que l’on me propose (m’impose) ? Au-delà de ces questionnements qui relèvent plus de la personne handicapée et/ou vieillissante (et de ses proches…), comment les professionnels de la prise en charge peuvent-ils repérer (anticiper) la perte d’autonomie, et comment peuvent-ils l’accompagner et recueillir les données pertinentes nécessaires à l’élaboration du Projet d'Accompagnement Personnalisé de la personne aidée. La formation aborde le vieillissement normal, ses conséquences sur la qualité de vie du sujet âgé et également les pathologies associées. Les concepts d’autonomie, de dépendance et de vulnérabilité sont également traités. Finalement, il s’agit de perfectionner son « savoir-faire » et d’acquérir les récentes recommandations par des outils transférables, immédiatement, à la pratique professionnelle.

Certificateur : Ministère du travail, du plein emploi et de l'insertion Date enregistrement de la certification : 29/08/2024 Qu'est-ce que le métier de Responsable-Coordonnateur Services à Domicile (RC SAD) ? Le responsable-coordonnateur (coordonnatrice) services au domicile (RC SAD) assure l’interface entre les clients, les intervenants et la structure de services au domicile. Les activités du RC SAD varient en fonction de l’organisation de la structure, de la répartition des activités et des différents niveaux hiérarchiques. Le RC SAD encadre une équipe d'intervenants à domicile en favorisant leur responsabilisation et leur autonomie dans le souci de leur employabilité et du développement de leurs compétences De par sa proximité avec les intervenants et sa connaissance des situations des interventions à domicile, le RC SAD joue un rôle important dans la prévention des risques professionnels et la qualité de vie au travail pour ces salariés Compétences transversales de l'emploi : Comportement orienté vers autrui, travail et coopération au sein d'un collectif, respect des règles et des procédures, intégration de la prévention des risques professionnels dans la mise en oeuvre des prestations. Où exercer le métier de RC SAD ? Secteur des services à la personne (famille, enfants, personnes âgées, personnes en situation de handicap) public, privé lucratif, privé non lucratif.

Seule face au patient et à sa douleur, l’infirmier(ière) n’a pas la tâche facile. L’évaluation de la douleur peut être compliquée et la prise en charge du patient requiert parfois une intervention coordonnée. Les pouvoirs publics ont voté de nombreux textes fixant la prise en charge de la douleur comme une priorité nationale, une obligation juridique pour les établissements hospitaliers et les soignants. La loi du 4 février 1995 introduit la notion d'obligation vis à vis de la prise en charge de la douleur : article L 710-3-1 du code de santé publique. Divers textes, recommandations rappellent que la prise en charge de la douleur ne peut être efficace que par une prise en charge pluridisciplinaire. Médecins et infirmiers sont tenus par leurs règles professionnelles de prendre en considération la douleur du patient. La prise en charge de la douleur est une priorité pour les autorités nationales qui placent les Infirmiers au premier plan du dispositif, de par leur proximité avec les patients et la dispense des soins qu’ils dispensent. Évaluation, prévention, accompagnement et soulagement, le devoir de l’Infirmier est très réglementé. Décret du 11 février 2002 (article2,5°) tout infirmier évalue la douleur dans le cadre de son rôle propre, est habilité à entreprendre et à adapter les traitements antalgiques selon les protocoles préétablis, écrits, datés et signés par un médecin. Art R.4311-2 : prévention, évaluation et au soulagement de la douleur et de la détresse physique et psychique des personnes, en particulier en fin de vie au moyen des soins palliatifs, et d’accompagner, en tant que besoin leur entourage. Code de déontologie nov 2016 Art. R. 4312-19.-En toutes circonstances, l’infirmier s’efforce, par son action professionnelle, de soulager les souffrances du patient par des moyens appropriés à son état et l’accompagne moralement. Pour une prise en charge de la douleur efficace et de qualité, le travail d'équipe est recommandé notamment par la rédaction de protocoles. La circulaire N°98/94 du 11février 1999 relative à la mise en place de protocoles de prise en charge de la douleur aiguë par les équipes pluridisciplinaires médicales et soignantes. Désormais, un décret fixe les règles et prévoit la possibilité pour l'infirmier d'administrer un traitement antalgique selon les dispositions prévues par le protocole. L’objectif de cette action mono professionnelle est de sensibiliser les IDE à l'évaluation de la douleur afin d’améliorer les pratiques de soins et entamer une réflexion éthique de la prise en charge de la douleur à domicile. La douleur étant par définition subjective, il est difficile d'en rendre compte précisément avec une hétéro évaluation. La douleur elle-même, est un phénomène qui comprend plusieurs mécanismes, plusieurs dimensions, plusieurs profils et des origines diverses. Son expression est également fonction de l'âge, du vécu et de la personnalité du patient. Dans ce contexte, il faut pourtant se doter d'outils éprouvés afin de prendre en compte ces souffrances et de mettre en œuvre des actions adaptées.

Le certificat prévention et secours civiques de niveau 1, en abrégé PSC1, est la formation de base aux premiers secours en France. Avoir le bon réflexe peut sauver une vie ! Grâce aux sapeurs-pompiers de France, vous pouvez apprendre les gestes de premiers secours à travers une formation simple et courte qui permet d’avoir les bons réflexes face à un ami, un membre de votre famille, ou toute personne en danger. La formation Prévention et secours civique de niveau 1 (PSC1) est une formation d’une journée (7h), qui vous permettra d’apprendre des gestes simples à travers des mises en situation : comment prévenir les secours, protéger une victime, quels gestes effectuer en attendant l’arrivée des secours, etc. Ouverte à tous, la formation au PSC1 ne nécessite aucune formation préalable.

La Direction de l’établissement, conjointement DRH et Direction Projets Parcours Patients, désirent mettre en oeuvre l'indicateur SIIPS afin de mieux appréhender et maîtriser l'activité en soins infirmiers et ainsi, développer ses capacités d'analyse et de synthèse. L'établissement souhaite préparer les équipes, à l’utilisation des outils SIIPS. Cette action est à mettre en oeuvre sous forme d'une démarche participative incluant l'ensemble des acteurs concernés, tant au niveau de l'unité de soins que du service de soins infirmiers et des secteurs logistiques de l'établissement. Nous proposons de mettre en oeuvre une approche participative orientée sous la forme d'une formation-action qui favorise : - une préparation des personnes à l'évaluation, - une participation de chacun à la démarche mise en oeuvre, - une réflexion des équipes sur leur propre activité, - une meilleure appropriation des résultats, - une meilleure formalisation des outils et des procédures. Formateur : Christophe Saint-Aubert

Votre action, votre travail, au quotidien est de soigner vos patients à leur domicile. Et pour beaucoup d’entre vous les obligations réglementaires, la convention nationale, les avenants, la mise en application de la nomenclature reste sujette à de multiples interprétations, étant à l’origine de difficulté d’application, voir de sous cotation, ou de contentieux avec les caisses d’assurance maladie. De nouvelle perspective et l’évolution des pratiques mettent l’infirmier(e) libéral(e) sur de nouveaux rôles en matière de prévention, d’éducation, de promotion à la santé, coordinateur de la prise en charge des patients atteints de pathologies complexes et chroniques. Ce programme, a pour objectif de vous sensibiliser aux obligations et recommandations réglementaires, vous faire découvrir les nouveaux rôles de l’infirmier(e) libéral(e), et maitriser la nomenclature des actes professionnelles afin d’optimiser votre cotation au quotidien avec plus de sérénité.

Les violences et les maltraitances envers les personnes vulnérables font l’objet d’une politique renforcée ces dernières années, notamment dans le cadre de plans d’actions interministériels et pluriannuels dédiés (contre les violences faites aux femmes -5ème plan 2017-2019, aux enfants - 1er plan 2017-2019, aux personnes âgées et personnes handicapées- 2ème plan à venir pour la période 2019-2022). Cette problématique est transversale à tous ces publics, aussi, au-delà de ces plans spécifiques, la formation des professionnels en constitue un axe prioritaire commun). Adopter des pratiques et des postures éthiques, participe à garantir la bienveillance, tant envers les personnes en situation de handicap et leurs familles, qu’envers les autres professionnels. La bientraitance étant une posture professionnelle active et dynamique, individuelle et collective, les pratiques quotidiennes doivent être régulièrement revisitées. La démarche de bientraitance s’inscrit dans le cadre général de l’évaluation et de l’amélioration de la qualité de vie des personnes accueillies ou accompagnées par les établissements et services sociaux et médico-sociaux ainsi que dans les établissements de santé (dont certains gèrent des structures médico- sociales). Travailler la question de l’éthique, oblige chacun à travailler son implication personnelle dans le dispositif d’accompagnement éducatif et soignant. Cette démarche intègre le respect des droits des usagers les plus vulnérables.

L’autisme influence le développement de l’individu tout au long de la vie et implique différentes présentations cliniques et trajectoires d’évolution, mais il existe très peu d’études sur le vieillissement des personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme. Les recherches ont permis de mieux comprendre cette condition chez l’enfant et le jeune adulte, la question de son évolution au cours du vieillissement reste encore largement inconnue générant peut-être une vulnérabilité face aux effets du vieillissement physiologique, d’où une vigilance particulière de leur état de santé tant sur le plan somatique que cognitif. Néanmoins, il apparait que l'espérance de vie d'une personne autiste est en moyenne de 54 ans. La question du vieillissement des personnes autistes est complexe et requiert une approche interprofessionnelle, mobilisant des compétences provenant à la fois du champ du handicap et de celui de la gériatrie. La HAS propose un certain nombre de recommandations  qui seront abordées lors cette formation.

Confrontés au refus de soins ou d’accompagnement les professionnels se trouvent souvent démunis. Les situations rencontrées peuvent renvoyer à un problème éthique et poser question sur le sens de leur mission. Sans le consentement du patient, les professionnels sont obligés de respecter ce refus, en dépit des dangers et risques rencontrés. Comprendre les causes et origines du refus de soins ou d’accompagnement permet d’identifier et d’améliorer la gestion des situations conflictuelles. Ainsi, connaitre et maîtriser le cadre législatif, au regard des lois de 2002 et la loi Kouchner, permettra une nouvelle approche et analyse de ces situations. Les professionnels de la santé découvriront des méthodes leur permettant de faire face à une situation d’opposition, en appliquant des pratiques favorisant la bienveillance et la communication. Le personnel soignant sera notamment en mesure de guider une prise de décision, pour s’assurer du respect de l’obligation lié au consentement libre et éclairé du patient. Cette formation peut-être proposée en complément de la formation " Ethique et déontologie dans l'accompagnement".

Votre action, votre travail, au quotidien est de soigner vos patients à leur domicile. Et pour beaucoup d’entre vous les obligations réglementaires, la convention nationale, les avenants, la mise en application de la nomenclature reste sujette à de multiples interprétations, étant à l’origine de difficulté d’application, voir de sous cotation, ou de contentieux avec les caisses d’assurance maladie. De nouvelle perspective et l’évolution des pratiques mettent l’infirmier(e) libéral(e) sur de nouveaux rôles en matière de prévention, d’éducation, de promotion à la santé, coordinateur de la prise en charge des patients atteints de pathologies complexes et chroniques. Ce programme, a pour objectif de vous sensibiliser aux obligations et recommandations réglementaires, vous faire découvrir les nouveaux rôles de l’infirmier(e) libéral(e), et maitriser la nomenclature des actes professionnelles afin d’optimiser votre cotation au quotidien avec plus de sérénité.

Le sauveteur secouriste du travail( SST) est un salarié de l'entreprise Il est capable d'intervenir face à une situation d'accident du travail et de mettre en application ses compétences en matière de prévention au profit de la santé et de la sécurité au travail, dans le respect de l'organisation de l'entreprise et des procédures spécifiques fixées.

Le tabac et l’alcool sont les deux premières causes de mortalité évitable en France en 2021. La consommation de tabac et la consommation d’alcool sont des déterminants majeurs en santé. Chaque année, 75 000 décès sont dus au tabac et 41 000 décès à l’alcool. Des efforts sont à poursuivre en population générale comme en population spécifique, notamment chez les femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse dans le cadre du repérage des vulnérabilités médico- psychosociales pendant la grossesse, dans la mesure où la consommation d’alcool au cours de la grossesse est considérée comme la première cause de handicap non génétique à la naissance. En ce qui concerne les substances illicites, le nombre d’usagers réguliers de cannabis est estimé à 1.5 million dont 900 000 usagers quotidiens. L’usage problématique des autres drogues illicites concerne environ 350 000 personnes, dont environ 110 000 usagers pratiquant l’injection intraveineuse. La cocaïne/crack est le second produit illicite le plus consommé après le cannabis, avec des niveaux de consommation bien inférieurs mais en hausse chez les adultes (1.6% des 18-64 ans soit près de 624 000 personnes déclarent avoir consommé de la cocaïne ou du crack dans l’année), des usages qui se diffusent sur le territoire, dans un nombre croissant de catégories sociales, notamment du fait de la baisse du prix ces dernières années, et se traduisent par une hausse marquée du recours aux soins et dispositifs médico sociaux. Les complications médicales liées à la consommation de cocaïne ont en effet été multipliées par 6 entre 2010 et 2016 (drogues.gouv.fr). La consommation régulière de MDMA/ecstasy est difficile à évaluer mais le nombre d'expérimentateurs est voisin de celui concernant la cocaïne/crack (1,9 millions). Cette consommation est le plus souvent utilisée en contexte festif, de même que les nouvelles drogues de synthèse (principalement cathinones de synthèse). La poly-addiction, simultanée ou successivement, est très répandue, générant une complexité des prises en charge.

Les professions de santé sont parmi les plus touchées par l’épuisement professionnel : le burnout. Toutes les études concordent : quel que soit le métier exercé, le taux de burnout approche, voire dépasse les 40% parmi les professionnels de santé. Plusieurs facteurs spécifiques expliquent ce niveau inquiétant - le plus élevé de tous les métiers : une charge émotionnelle très forte, des horaires changeants qui pèsent sur la vie familiale et sociale, un rythme de travail excessif et une forte tension. Comment dans ces conditions, se prémunir du burnout ? Il faut tout d'abord se reconnaitre comme potentiellement vulnérable et savoir que le travail que l'on fait est associé à un risque. Cela suppose d'être conscient de son état de souffrance individuelle. Ensuite, il faut trouver des solutions pour prévenir l’épuisement professionnel de manière individuelle ou collective. L’action se déroule sur 2 journées sous forme d’acquisition de connaissances ou d’approfondissement de compétence, d’analyse des pratiques, d’exercice de mise en situation et jeux de rôle, utilisant les méthodes pédagogiques démonstratives, affirmatives et interrogatives.

Avec près de 4 millions de personnes atteintes de maladies cardio-neuro-vasculaires, plus de 3,3 millions de personnes sont traitées pharmacologiquement pour diabète (90% de type 2), 12 millions de personnes pour hypertension artérielle. Cette action de formation est destinée aux infirmiers-ières, et a pour objectif de faire évoluer et de sécuriser les pratiques professionnelles en soins infirmiers dans la prise en charge du patient notamment le renforcement du repérage du risque cardio-vasculaire. Cette formation permettra d’améliorer les pratiques professionnelles, l’analyse, la réflexion, l’amélioration de la pertinence des soins et la prévention des complications. Nous aborderons le dépistage, la coordination l’adaptation du traitement, l’enseignement et l’éducation thérapeutique et ainsi réduire la prévalence des complications. Cette démarche inclue la prise en charge globale du patient (prévention, surveillance et éducation) et la coordination des intervenants en s’appuyant sur le dossier de soins infirmiers et la réévaluation de ces pratiques.

Cette action de formation à pour objectif la mise à jour des compétences des aides-soignantes, suite du nouveau référentiel métier du 23/07/2021 sur les compétences techniques.

D'ici à 2030, les personnes âgées de 75 ans et plus passeront de 6 à 8,4 millions en France. Le souhait des personnes âgées est de demeurer à leur domicile avec une qualité de vie. La stratégie nationale de transformation du système de santé « Ma santé 2022 » confie aux professionnels de proximité au travers notamment les communautés professionnelles de territoire une mission de contribuer au maintien au domicile des personnes âgées, intégrant les futures infirmiers de pratiques avancées pour la prise en charge des pathologies chroniques en soins primaires. Cette mission s’exerce avec les autres acteurs intervenant au domicile que sont les services médico-sociaux et sociaux. Or, état de santé, soins et autonomie sont fortement intriqués chez les personnes âgées et se conditionnent réciproquement. La grande majorité des personnes considérées en perte d’autonomie (classées en GIR 1 à 4) sont en affection de longue durée (DREES - dossier solidarité santé – n ° 50, février 2014) et 10 à 15% des personnes âgées sont considérées comme fragiles. L’approche fonctionnelle, impliquant le repérage des signes de la perte d’autonomie des personnes âgées, de la « fragilité », les actions de prévention précoces et les prises en charge intégrant la prise en compte de l’autonomie sont des enjeux pour les professionnels des soins primaires mais également chez les spécialistes du second recours. Cette formation permet aux professionnels de santé libéraux de repérer les signes de la perte d’autonomie, aux actions de prévention puis à des prise en charge décloisonnées intégrant des projets personnalisés de santé globaux est indispensable car ce sont très souvent les premiers interlocuteurs.

La maladie chronique confronte les patients à une surveillance quotidienne de leur état de santé, à la nécessité de faire face aux crises, de prendre régulièrement des traitements et savoir prendre des initiatives, de s’adapter en permanence à la situation et à l’évolution de la maladie, de trouver un équilibre, d’associer les parents d’un enfant malade, les proches, à cette gestion quotidienne. La gestion quotidienne d’une ou plusieurs maladies chroniques demande au patient des changements ou des adaptations importantes qui peuvent être difficiles à mettre en œuvre sans acquisition de compétences. L’HAS définie qu’un soin est qualifié de pertinent lorsqu’il est dispensé en adéquation avec les besoins du patient, conformément aux données actuelles de la science, aux recommandations de la haute autorité de santé et des sociétés savantes, nationales et internationales. La loi HPST du 21 juillet 2009, à l’article L. 1161-1 du code de la santé publique : « L’éducation thérapeutique s’inscrit dans le parcours de soins du patient. Elle a pour objectif de rendre le patient plus autonome en facilitant son adhésion aux traitements prescrits et en améliorant sa qualité́ de vie. » L’ANAES définit dans son guide de Mai 2004, « élaboration d’une démarche de soins type à domicile » que : Le maintien à domicile répond à un choix de la personne et de son entourage et nécessite l’intervention coordonnée de plusieurs professionnels. Ce choix doit être soutenu à condition de garantir une réelle qualité́ de prise en charge à domicile ainsi que des conditions de sécurité́, d’hygiène et de confort, satisfaisantes au quotidien. Cette action pédagogique aborde les aspects multi professionnels de la prise en charge et englobe la démarche clinique infirmière. Ce projet de soins peut s’ouvrir aux professionnels du domaine médico- social, social et éducatif. C’est le cas lorsque la situation de dépendance ou de handicap nécessite des interventions de soins et de rééducation. Les réponses apportées à la prise en charge des personnes en situation de dépendance reposent sur une évaluation concertée de leur situation. Elles ne se résument pas à la juxtaposition des interventions des différents professionnels et des aides existantes, mais imposent une coordination. La finalité étant la réalisation à domicile des séances de soins infirmiers, la mise en œuvre d’un programme d’aide personnalisé, ou des activités de coordination afin d’améliorer la pertinence des soins et l’éducation à la santé. Cette action mono professionnelle a pour objectif de faire évoluer les pratiques professionnelles dans la prise en charge du patient à domicile en perte d’autonomie ou de handicap, par le repérage et la prévention de celui-ci. De vous sensibiliser à une pratique réflexive aux projets de soins, à la démarche clinique infirmier (Ière) comme des outils de concertation et de coordination avec les différents professionnels intervenant auprès du patient afin de favoriser la structuration du parcours de soins, le maintien à domicile, la pertinence des soins et de vous sensibiliser à la promotion et l’éducation à la santé. L’INPES définie que l’éducation thérapeutique du patient (ETP) vise à aider les patients à gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique. Elle est un processus continu, qui fait partie intégrante et de façon permanente de la prise en charge du patient. Ces concepts sont renforcés par le dernier avenant conventionnel, qui met en œuvre un outil : le bilan de soin Infirmier (BSI) permettant l’évaluation des besoins en soins des patients. Ce programme s’articule en deux temps : la réactualisation des connaissances et des recommandations puis la présentation des nouveaux outils de coordination, d’évaluation de la dépendance ainsi les diagnostics infirmiers afin d’élaborer un plan de soins pertient.

Les soins palliatifs, débutés tôt dans la prise en charge de la maladie, améliorent la qualité de vie, le contrôle des symptômes et, dans certains cas, peuvent augmenter l’espérance de vie. Par ailleurs, 80 % des patients en fin de vie voudraient mourir là où ils résident. La HAS a réalisé un document sur la démarche palliative, dénommée RBPP (recommandation de bonnes pratiques professionnelles). De surcroît, le législateur a élaboré plusieurs lois successives encadrants cette période d »’accompagnement de certains usagés. Dans une contribution remise au ministère de la Santé le 21 juin 2023, le "Cercle Vulnérabilités et Société" appelle à un modèle de fin de vie plus solidaire. Il formule 30 recommandations, dont certaines directement à destination des professionnels du social et du médico-social. « La sédation terminale conduit à un questionnement éthique et une démarche clinique des professionnels. » L’exigence de la loi conduit également à faire face à la souffrance et à l'angoisse des familles, et donc à leur accompagnement . Cette action de formation a pour objectif d’aider les équipes à appréhender au mieux les soins palliatifs en France et d’entamer une réflexion éthique sur la pratique des soins palliatifs et la démarche palliative.

Les sorties d’hospitalisation après chirurgie sont de plus en plus précoces et des dispositifs spécifiques se développent ou apparaissent. La chirurgie ambulatoire en France est définie comme une chirurgie programmée suivie d’une sortie le jour même de l’intervention, avec admission en établissement de santé de moins de 12 heures. Il n’y a pas de différence sur le plan anesthésique ou de l’acte chirurgical par rapport à une hospitalisation classique. La chirurgie ambulatoire a fait l’objet de recommandations par la Société Française d’Anesthésie Réanimation dès 2009, puis par la Haute Autorité de Santé (HAS) en 2012 et 2013. La Récupération Améliorée Après Chirurgie (RAAC) émergeante est une approche globale du patient favorisant le rétablissement précoce de ses capacités après la chirurgie. Initialement développée en chirurgie colorectale, ce programme est susceptible de s’étendre à toutes les spécialités et tous les patients. Il implique des changements conséquents dans les process pré, per et post opératoires. La RAAC a fait l’objet entre autres d’un rapport d’orientation de la HAS en 2016 Ces nouvelles modalités organisationnelles chirurgicales conduisent à une réduction des complications post opératoires, notamment infectieuses, une durée d’hospitalisation plus courte, et à une meilleure satisfaction des patients La stratégie nationale de Santé Publique 2018-2022 vient soutenir l’organisation du système de santé et indique la nécessité de « poursuivre le virage ambulatoire et développer les alternatives à l’hospitalisation conventionnelle ». L’avenant 6 à la Convention Nationale des infirmiers et infirmières libérales instaure des nouveaux rôles dans le domaine post opératoire : la surveillance clinique et d’accompagnement post opératoire à domicile pour patients inclus dans un dispositif de chirurgie ambulatoire ou RAAC, des actes spécifiques postopératoires le plus souvent réalisés jusqu’à aujourd’hui en établissement de santé (par exemple : redon et sonde urinaire). Les infirmiers et infirmières à domicile vont devoir faire face à un afflux de patients en période post opératoire immédiate impliquant un renforcement de connaissances et de compétences sur des point précis. En effet ces nouvelles modalités organisationnelles de la chirurgie entrainent des surveillances spécifiques jusqu’alors situées la plupart du temps en dehors du champ des soins infirmiers à domicile : risques immédiats liés à l’anesthésie (nausées et vomissements, vigilance, fonctions cognitives), risques immédiats liés à la chirurgie (infectieux, hémorragique, thromboembolique), maitrise de la douleur, spécificités chez les personnes âgées et les enfants. Le développement Professionnel Continu constitue un levier idéal pour permettre ce renforcement des compétences par l’évaluation et la diffusion des bonnes pratiques de soins infirmiers et surveillances post opératoires, et la sécurisation des parcours chirurgicaux. Ce programme a pour objectif de faire évoluer et de sécuriser les pratiques professionnelles en soins infirmiers lors des sorties précoces après chirurgies.

Les bénéfices d’une activité physique modérée, même à un âge avancé, ne sont plus à prouver. L’enjeu est aujourd’hui d’être en mesure de mettre en oeuvre les activités les plus adaptées pour équilibrer sécurité, plaisir et efficacité des exercices proposés. Une activité de réveil musculaire ou de gym douce permet d’associer le bien-être d’une activité physique au plaisir du mouvement. Cette action de formation permettra aux participants d’identifier des activités simples et ludiques susceptibles d’être proposées aux résidents.

La nuit, l'institution prend une ambiance distincte avec des défis comme la solitude des personnes accompagnées, le sommeil calme ou perturbé, la recherche de dialogue, les interventions d’urgence… C'est une activité qui demande de l'autonomie, de la patience et un véritable savoir-faire aux Surveillants Visiteurs de nuit. La formation explore ces défis, aide à les comprendre et propose des stratégies pour les surmonter, tout en aidant chacun à mieux gérer les impacts physiques et psychologiques du travail nocturne. Cette formation est une bonne base et peut-être complétée la formation "Accompagner les angoisses nocturne de la personne âgée".

Lors d’une intervention, d’un accompagnement à domicile ou dans un établissement sanitaire et social, l’hygiène fait partie des précautions indispensables pour lutter contre les transmissions d’infections. Différentes mesures d’hygiène sont mises en place de manière automatique par les professionnels de l'aide à la personne. Néanmoins, suivre une formation de Prévention des Risques Infectieux permet aux intervenants d’acquérir les connaissances et les bons gestes en matière de prévention et d'hygiène, mais également d'adapter sa pratique en lien avec les protocoles et circuits internes et recommandé par la HAS. Animée par une IDE Hygiéniste, la formation permettra une meilleure gestion des risques infectieux et épidémiologiques dans les établissements et service.

La France compte 1/3 de fumeurs et plus de 700 000 consommateurs réguliers de cannabis : des chiffres qui restent stables malgré les multiples campagnes de prévention des dernières années. La prise en charge des addictions des patients est un enjeu de santé publique et de réduction des Inégalités Sociales de Santé. Au plus près de la population au quotidien, les infirmières libérales sont des acteurs privilégiés pour repérer des personnes en situation d'addictions, intervenir auprès d'elles et/ou les orienter. Depuis la loi du 26 janvier 2016 sur la modernisation de notre système de santé, elles bénéficient d'ailleurs d'un élargissement de leurs droits et sont en mesure de prescrire des traitements nicotiniques de substitution. Depuis le 1er janvier 2019, ces traitements de substitution sont remboursés sur prescription à 65 % par l'Assurance Maladie et pour le reste par la mutuelle (sans avance de frais). Cette formation propose une actualisation des connaissances sur le sevrage tabagique et l'acquisition d'un savoir-faire/savoir être avec le patient dépendant au tabac et/ou cannabis : ceci afin de l'accompagner dans une démarche de changement, de réduction des risques et d'arrêt temporaire ou définitif de la consommation.

En France, 11 millions de personnes soutiennent un proche en perte d'autonomie pour des raisons liées à l'âge, à un handicap, une maladie chronique ou invalidante. Une journée nationale de l’aidant a même été créée. Il s'agit là d'un réel enjeu de santé publique car leur nombre ira croissant dans les années à venir. Divers plans nationaux ainsi que l’HAS ont émis des recommandations en direction des aidants Les professionnels de l'accompagnement ont un rôle important dans la prévention de l’épuisement et dans son repérage, car on estime que près de la moitié des aidants développe une maladie chronique liée au stress et à l’épuisement. Dans ce contexte, la prise en charge des aidants se conçoit dans une approche holistique comportant la prévention par le repérage de l’épuisement, l’éducation thérapeutique, le soutien et l’accompagnement. Cette formation permet de connaître les aides adaptées à chaque situation de proche aidant. Elle cible le repérage des risques d’épuisement et permet de recenser les interventions possibles contribuant à l’équilibre de vie et de santé de l’aidant.

L’agressivité fait partie des troubles du comportement les plus fréquents chez la personne âgée. Afin d’être en mesure de faire face à cette agressivité, il est primordial de comprendre les mécanismes d’apparition et les causes possibles de cette agressivité. En effet, en dehors de pathologies neurologiques, somatiques ou de iatrogénie médicamenteuse, l’agressivité est généralement une manière de dire, un langage corporel qui montre l’inadaptation entre l’environnement et les besoins du résident. Comment réagir à l'agressivité d'une personne âgée ? Comprendre les causes de cette agressivité permet non seulement d'y apporter une réponse appropriée, mais également d'apporter un comportement adapté. pour cela, il est essentiel de développer une démarche d’analyse et de compréhension de l’agressivité chez la personne âgée et d’adopter une attitude relationnelle adaptée aux manifestations de l’agressivité des résidents.